De plus, il faut ventiler les pourcentages de 3-bet par position. Typiquement, ce pourcentage est le plus élevé au bouton, suivi par la big blind, la small blind et enfin le cut-off. Cela peut varier, certains joueurs aimant plus 3-bet depuis les blinds que depuis le bouton. En fonction de ces chiffres, vous serez mieux à même de décider quand payer un 3-bet ou quand 4-bet. Cet article aborde l’analyse du jeu adverse afin d’y déceler les points faibles (“leaks”) et d’en tirer avantage.
Il faut garder à l’esprit qu’un joueur moyen passif pré-flop est aussi passif post-flop, et un joueur généralement agressif pré-flop l’est post-flop. Quelles sont les plus grosses erreurs que vous observez chez les joueurs qui sont débutants avec un HUD ? D’abord, j’appelle ces deux nombres les “nombres vitrine” car en général le VPIP et le PFR décrive la personnalité globale d’un joueur au poker. Le principal problème que j’observe chez les joueurs qui utilisent pour la première fois un HUD est qu’ils ne savent pas relier ces nombres avec les autres nombres disponibles.
PFR > VPIP
Plus de 50% représente le haut de la fourchette et indique des joueurs à 4-bet plus souvent. Une main comme A♥3♥ bloque un As et donc élimine plus de combinaisons avec lesquelles l’adversaire est susceptible de 3-bet pour valoriser qu’une main comme 4♥3♥. Une troisième option est de juste payer avec les As ou les Rois pour ensuite sur-relancer le joueur qui squeeze (New York back raise).
- A l’inverse, le joueur régulier est plus difficile à analyser – et ce travail est d’autant plus important que nous l’affrontons … régulièrement.
- Ce type de joueur est assez prévisible postflop, sa sélection de mains préflop étant transparente.
- Si leur agressivité est faible, ils ne misent peut-être pas assez souvent avec le lead.
- Faire face à un joueur LAG est difficile, mais pas autant que jouer ce style de jeu.
Ainsi, le HUD vous aide à jouer de manière exploitante contre vos adversaires. En mettant vos adversaires à nu, vous identifierez leurs erreurs et connaîtrez leurs points forts, ce qui vous permettra de planifier vos actions en conséquence. De plus, un logiciel de suivi peut vous donner un aperçu des tendances et des stratégies de vos adversaires, ce qui peut vous aider à les contrer et à les battre.
nombre total de mains que le joueur a joué
La seule chose qu’il faut en retenir, c’est que la marge d’erreur se réduit extrêmement lentement. Et que les nombres affichés par notre tracker sont à prendre avec énormément de prudence. Mon tracker me dit que ce joueur a 3bet 7% du temps mais il peut tout aussi bien sur-relancer seulement AA ou une main sur cinq.
- Si vous êtes un utilisateur de Mac, Poker Copilot 7 a été à la base conçu pour ce système.
- Je ne vais me concentrer que sur les statistiques les plus importantes, selon moi.
- On ne peut pas utiliser correctement les statistiques postflop sans s’intéresser aux statistiques preflop.
- Vous remarquerez aussi que quelques joueurs ont un gros pourcentage de 3-bet en milieu/fin de parole.
Mais ce type de joueur est plutôt rare et la plupart des joueurs ont un PFR compris entre 5% et 20%. Selon l’amplitude de cette statistique, il est possible de diviser les joueurs en différents groupes. Soit, pendant le jeu, vous avez coché la main en vue de la revoir après. Soit vous ne l’avez pas fait, et vous pouvez la retrouver dans votre base de données en la filtrant par main de départ, par argent gagné, ou par adversaire… Seuls l’échange et la revente de base de données de mains jouées sont donc interdits. Un tracker est un logiciel de quelques dizaines de dollars qui stocke l’historique des mains que vous jouez online dans une base de données.
Xeester: le tracker de poker français
Il joue seulement 10% de ses mains pré-flop et en relance 8%, donc il limp ou call seulement 2% du temps. Si ce joueur limp ou call, cela déclenche mon signal d’alarme. Il relance seulement 1 fois sur 6, alors quand je le vois relancer, le signal d’alarme s’active. Quand vous voyez un joueur jouer différemment 1